« Francis Bacon : espaces invisibles », dont le commissariat a été confié à Kasia Redzisz (conservatrice en chef, Tate Liverpool), Lauren Barnes (assistante de la conservatrice, Tate Liverpool) et Ina Conzen (conservatrice et directrice adjointe de la Staatsgalerie Stuttgart), s’attache à examiner un élément significatif dans l’œuvre de l’artiste, peu étudié jusqu’alors. Dans les années 1940, Bacon commence à introduire dans ses tableaux des cages cubiques ou elliptiques autour de ses personnages, pour créer des compositions dramatiques. Ces espaces imaginaires accentuent l’isolement des figures représentées et attirent le regard sur leur état psychologique. L’acte de placer le modèle dans des « pièces invisibles » guide l’attention vers la complexité des émotions humaines, ressenties mais ne pouvant être vues.