Catalogues d’expositions SUR Francis Bacon
Avec plus de 200 références, la MB Art Collection possède le plus grand fonds de catalogues d’expositions de Francis Bacon, allant de ses premières expositions à ses expositions posthumes, et comprenant à la fois ses expositions individuelles et collectives.





Une sélection chronologique de catalogues d’expositions individuelles et collectives de Francis Bacon :
Exposition Internationale d’Art Moderne (UNESCO)
Novembre – décembre 1946
En novembre , 1946 Francis Bacon se rend de Monaco à Paris pour découvrir l’exposition internationale d’art moderne organisée par l’Unesco, où figure une de ses œuvres, Peinture 1946, présentée sous le simple titre de Peinture.
Le travail de Bacon est présenté aux côtés de celui d’artistes comme Roy de Maistre, John Minton, Henry Moore, Rodrigo Moynihan, Paul Nash et Graham Sutherland.
Peintures de Francis Bacon / Dessins en couleurs de Robin Ironside
8 novembre – 10 décembre 1949
Le 8 novembre 1949, douze peintures de Francis Bacon, dont la série de « des têtes » que l’artiste avait commencée en 1948 à Monaco, sont exposées aux côtés du travail de l’artiste néoromantique Robin Ironside.
Peinture britannique 1925 – 1950 première anthologie
1951
En 1951, Francis Bacon expose ses tableaux à l’Arts Council aux côtés de ceux d’artistes tels que Lucian Freud, John Minton, Paul Nash, Graham Sutherland, Ben Nicholson et John Piper.
Son Étude de personnage II (1945-1946) est présenté sous le titre Marie-Madeleine.
L’artiste dira par la suite qu’il n’a jamais imaginé ce personnage comme Marie-Madeleine ni associé le tableau à une crucifixion.
Francis Bacon
21 mars – 26 avril 1957
Après avoir travaillé durant presque une décennie avec une palette monochrome dominée par des gris argentés et des teintes sombres, Francis Bacon s’en éloigne avec sa série des « Van Gogh », aux couleurs très vives et saturées. Son geste pictural montre la rapidité avec laquelle ces œuvres – inspirées par Le Peintre sur la route de Tarascon, peint par le Néerlandais en 1888 – furent exécutées Bacon s’est toujours identifié à Van Gogh dans son souci constant de recréer la réalité. Réalisées dans l’urgence, les deux dernières toiles de cette série, dont Étude pour un portrait de Van Gogh VI (1957), ont été livrées à la Hanover Gallery alors qu’elles n’étaient pas encore sèches, tachant ainsi les vêtements des visiteurs imprudents.
Bacon
6 juin – 6 juillet 1959
Il s’agit de la dernière exposition de Francis Bacon à la Hanover Gallery, qui avait été fondée par Erica Brausen et Arthur Jeffress.
En 1948, Erica Brausen devint la première marchande d’art de Bacon. Elle fut extrêmement dévouée et bienveillante à son égard. Henri Matisse, Alberto Giacometti, Joan Miró, Marcel Duchamp, René Magritte et Max Ernst figuraient parmi les artistes représentés par la galerie.
Francis Bacon, Paintings 1959 – 1960
23 mars – fin avril 1960
Il s’agit de la première exposition de Francis Bacon à la Marlborough Fine Art.
En 1958, Bacon quitte brutalement la Hanover Gallery pour rejoindre la Marlborough, qui le représentera jusqu’à la fin de sa vie. Il pressent que cette dernière est mieux gérée, plus dynamique, et plus à même d’accompagner sa carrière sur le plan international et sur le long terme.
La galerie fut fondée en 1946, à Londres, par Frank Lloyd et Harry Fischer, rejoints en 1948 par David Somerset. Gilbert Lloyd, le fils de Frank Lloyd, prend le contrôle de la Marlborough Fine Art à partir de 1972.
Francis Bacon
24 mai – 1er juillet 1962
Le 24 mai 1962, la Tate Gallery inaugure une grande rétrospective de l’œuvre de Francis Bacon, comprenant quatre-vingt-onze peintures. À l’occasion de cette exposition, l’artiste peint toute une série de tableaux, dont Trois Études pour une Crucifixion (1962).
Le jour de l’inauguration, parmi les divers messages de félicitations, Bacon reçoit un télégramme l’informant du décès de son amant Peter Lacy, survenu la veille à Tanger.
Francis Bacon
15 novembre – 31 décembre 1966
Il s’agit de la deuxième exposition personnelle de Francis Bacon organisée à Paris.
La galerie Maeght présente dix-sept toiles de l’artiste, et édite pour l’occasion un numéro spécial de la revue Derrière le miroir. Une introduction de Michel Leiris, intitulée « Ce que m’ont dit les peintures de Francis Bacon », précède un entretien entre l’artiste britannique et le critique d’art David Sylvester.
Francis Bacon
11 novembre – 7 décembre 1968
Francis Bacon se rend pour la première fois aux États-Unis en novembre 1968, à l’occasion de son exposition à la Marlborough-Gerson Gallery à New York où sont présentées vingt de ses toiles récentes. Son amant et sa « muse », George Dyer, l’accompagne. Ils logent à l’Hôtel Algonquin.
Francis Bacon
26 octobre 1971 – 10 janvier 1972
À l’automne 1971, Francis Bacon eut l’immense privilège de se voir offrir de son vivant une rétrospective au Grand Palais ; il est l’un des rares artistes, avec Pablo Picasso en 1966, à recevoir un tel honneur. À partir du 27 octobre 1971, le public parisien découvre cent huit de ses tableaux.
Le 24 octobre 1971, soit deux jours avant le vernissage, son amant George Dyer est retrouvé mort à l’hôtel des Saints-Pères, où tous deux séjournaient alors.
Francis Bacon : œuvres récentes
19 janvier – 26 mars 1977
À partir du 19 janvier 1977, vingt peintures récentes de Francis Bacon sont exposées à la galerie Claude Bernard. Cette exposition parisienne, aujourd’hui légendaire, connut un tel succès que la police dut boucler la rue des Beaux-Arts, afin de canaliser la foule de visiteurs se dirigeant vers la galerie.
Michel Leiris préface le catalogue de l’exposition.
Francis Bacon : Peintures récentes
30 septembre – 22 novembre 1987
Après une première exposition à la galerie Maeght-Lelong, à Paris, en 1984, Francis Bacon expose onze peintures à la galerie Lelong en 1987. Cette exposition va venir renforcer le statut de légende vivante de Bacon à Paris.
Jacques Dupin préface le catalogue, qui comprend également un entretien de Francis Bacon par David Sylvester.
Francis Bacon
22 septembre – 6 novembre 1988
À la fin de l’année 1988, le galeriste et commissaire d’exposition James Birch organise avec Sergei Klokov, diplomate soviétique, le British Council et la Marlborough Fine Art, une rétrospective des œuvres de Francis Bacon à Moscou. Cet événement constitue une grande première pour un artiste britannique vivant. Bacon présente à cette occasion vingt-deux tableaux réalisés entre 1945 et 1988.
Francis Bacon
27 juin – 14 octobre 1996
À la fin du mois de juin 1996, une rétrospective posthume est inaugurée au Centre Pompidou pour célébrer la carrière de l’un des derniers monstres sacrés du xxe siècle. David Sylvester, co-commissaire de l’exposition, a rassemblé à cette occasion quatre-vingt-quinze œuvres couvrant la carrière de Francis Bacon.
Francis Bacon : rétrospective du centenaire
11 septembre 2008 – 4 janvier 2009
Une rétrospective des œuvres de Francis Bacon a été organisée à la Tate Britain en septembre 2008, à l’approche du centième anniversaire de la naissance de l’artiste, né en 1909. Cette troisième rétrospective à la Tate – la première posthume – regroupe quatre-vingt-dix œuvres, et réexamine le travail de Bacon à la lumière des nouvelles recherches résultant de la découverte du contenu de son atelier après sa mort.
Francis Bacon, Monaco et la culture française
2 juillet – 4 septembre 2016
L’exposition « Francis Bacon, Monaco et la culture française », organisée par le Grimaldi Forum Monaco sous l’égide de la Francis Bacon MB Art Foundation, présente plus d’une soixantaine d’œuvres du peintre britannique, invitant à découvrir l’influence directe ou indirecte de Monaco et de la culture française sur son travail.
À cette occasion, un ouvrage bilingue français-anglais, coédité par la Francis Bacon MB Art Foundation et Albin Michel, a été publié sous la direction de Martin Harrison, auteur du catalogue raisonné de Francis Bacon et commissaire de l’exposition.
L’événement a bénéficié d’une itinérance, programmée au Guggenheim Bilbao, du 30 septembre 2016 au 8 janvier 2017, sous le titre « Francis Bacon : de Picasso à Vélasquez ».
Francis Bacon : espaces invisibles
18 mai – 18 septembre 2016
Cette exposition s’attache à examiner un élément significatif dans l’œuvre de Francis Bacon, peu étudié jusqu’alors. Dans les années 1940, Bacon commence à introduire dans ses tableaux des cages cubiques ou elliptiques autour de ses personnages, pour créer des compositions dramatiques. Ces espaces imaginaires accentuent l’isolement des figures représentées et attirent le regard sur leur état psychologique. L’acte de placer le modèle dans des « pièces invisibles » guide l’attention vers la complexité des émotions humaines, ressenties mais ne pouvant être vues.
La Francis Bacon MB Art Foundation et la Succession Francis Bacon ont fait partie des institutions ayant apporté leur soutien à cet événement, la plus grande exposition consacrée à Francis Bacon jamais organisée dans le nord de l’Angleterre. « Francis Bacon : espaces invisibles » a rassemblé vingt-six tableaux et un grand nombre d’œuvres sur papier ainsi que des pièces d’archive. Elle a par ailleurs été présentée à la Staatsgalerie Stuttgart du 7 octobre 2016 au 8 janviers 2017.
Bacon en toutes lettres
11 Septembre 2019 – 20 Janvier 2020
La dernière grande exposition française consacrée à l’ardent francophile que fut Francis Bacon eut lieu en 1996, au Centre Pompidou. Plus de vingt ans après, « Bacon en toutes lettres » réunit des peintures allant de celles produites en 1971 – année de la légendaire rétrospective que lui offrit le Grand Palais – à ses dernières œuvres, datées de 1991 ; Didier Ottinger a assuré le commissariat de cette exposition, qui explore de façon inédite l’influence de la littérature sur la peinture de Francis Bacon.
Six salles, ponctuant le parcours du visiteur, placent la littérature au cœur de l’exposition. Y sont lus des extraits de textes puisés dans la bibliothèque de Francis Bacon. L’exposition s’attache aux œuvres réalisées durant les deux dernières décennies de sa carrière. Elle comporte soixante tableaux (dont douze triptyques, ainsi qu’une série de portraits et d’autoportraits), issus des plus importantes collections privées et publiques. De 1971 à 1992, date du décès de l’artiste, sa peinture est stylistiquement marquée par une simplification, une intensification. Ses couleurs acquièrent une profondeur nouvelle, il use d’un registre chromatique inédit, fait de jaune, de rose, d’orange saturé.
L’année 1971 constitue pour Bacon une date charnière. L’exposition du Grand Palais le consacre internationalement. La mort tragique de son compagnon, George Dyer, deux jours avant le vernissage, ouvre une période marquée par la culpabilité, qui prend la forme symbolique et mythologique des Érinyes (ou Furies), appelées à proliférer dans sa peinture. Les trois triptyques dit « noirs », peints en souvenir de son ami défunt (À la mémoire de George Dyer, de 1971, Triptyque août 1972 et Triptyque mai-juin 1973, tous présentés dans l’exposition), commémorent cette disparition.