J’ai toujours été très touché par les images relatives aux abattoirs et à la viande, et pour moi elles sont liées étroitement à tout ce qu’est la crucifixion.

C’est une armature magnifique sur laquelle on peut accrocher toutes sortes de sentiments et de sensations.

Il va de soi qu’on travaille alors, effectivement, sur ses propres sentiments et sur ses propres sensations. On pourrait dire que c’est plus proche d’un autoportrait. On travaille sur toutes sortes de sentiments très intimes au sujet du comportement humain et de la façon dont va la vie.

La mort peut rehausser la vie.

J’éprouve tout le temps le sentiment d’être mortel… Je suis toujours surpris de me réveiller le matin.

La vie et la mort vont bras dessus bras dessous… la mort est comme l’ombre de la vie. Tant qu’on est en vie, l’idée de la mort vous poursuit.

Plus vous vous sentez vivant, plus vous devez être conscient de la mort.